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S’énergiser, est-ce une finalité ou un processus?
22 février 2022

En ce premier trimestre de 2022, l’énergie humaine semble s’animer différemment au sein des entreprises. Nous faisons référence ici à l’énergie qui anime le corps dans le milieu de travail. Les récentes circonstances, dont notamment la gestion du nouveau variant, l’essoufflement des ressources, la pénurie de la main d’œuvre et la rétention des talents, ajoutées aux nombreux défis quotidiens, continuent d’accroître la « turbulence énergétique » organisationnelle. Dernièrement, on observe chez les leaders l’association du mot énergie à des mots tels que manque et perte. On entend alors l’expression d’un paradoxe qui crée une dualité intérieure : Est-ce que j’ai de l’énergie ou pas? Plusieurs mentionnent leurs préoccupations de ne pas parvenir à refaire leur plein d’énergie malgré de récents congés.

Et si l’une des sources de votre leadership se cultivait par une saine gestion de votre « énergie »? Par la gestion d’un « processus à vivre » et non la quête d’une « finalité à atteindre »? La présence à soi au moment présent?

Ressource

Chaque leader est avant tout un ÊTRE HUMAIN. Un être qui, entre autres, est motivé par ses désirs et ses besoins. En période de fortes turbulences et en plus prolongées, les leaders consomment plus d’énergie pour relever les défis auxquels ils sont confrontés. Ils perçoivent ainsi l’énergie comme une ressource qui diminue, une denrée de plus en plus difficile à trouver et ils font face à plus de contraintes pour l’obtenir. Dans un tel contexte, il est donc facile et normal de ressentir un déséquilibre.

Ce besoin énergétique, cette recherche de moyens pour l’obtenir, peuvent-ils accroître l’essoufflement associé à cette quête d’atteindre cette finalité?

État

Chaque leader, de par sa NATURE HUMAINE, est constamment stimulé. En affaires, ces stimulations proviennent, entre autres, des défis et des circonstances permettant d’apprendre, de s’adapter et/ou d’évoluer. Dans ce contexte, les leaders aiment ressentir un « état de flow » où leurs capacités d’attention et de performance sont à leurs meilleures. Toutefois, lorsque leur environnement de travail est en perpétuelle mouvance, ils sont plus susceptibles d’éprouver une surcharge cognitive et, par ce fait, de solliciter davantage le cortex préfrontal du cerveau, ce qui est plus énergivore. De plus, les hormones de stress sont plus présentes tels l’adrénaline pour la préparation de l’organisme à répondre au stress (rythme cardiaque, respiration et pression artérielle) et le cortisol pour son apport en énergie au cerveau (régulation de la tension artérielle et des fonctions cardiovasculaire et immunitaire). Dès l’apparition de cette surcharge et de ces hormones, l’état de mieux-être ressenti auparavant est de moins en moins présent. Ainsi, ils perçoivent l’énergie comme un moyen de régulation pouvant les aider à retrouver cet « état de flow ».

Ce désir de régulation énergétique peut-il devenir une nouvelle quête pour le leader? Est-ce une autre finalité à atteindre?

Relation

Chaque leader est avant tout un ÊTRE SOCIAL qui apprécie et recherche la présence de l’autre. Peu importe ses comportements, sa personnalité et ses motivations, l’être humain en tant que personne rationnelle et émotive aime la connexion humaine. Sans pandémie, les relations d’affaires sont plus spontanées et peuvent s’exprimer sous différentes formes, entre autres, lors d’échange dans un corridor et de sessions de travail, lors d’une pause et d’un lunch, lors d’un sourire et d’éclats de rires, lors d’un partage d’informations et d’un moment « Eurêka! » autour de la machine à café. Avec la pandémie, les relations d’affaires se transforment en accéléré. L’espace, le lieu, la fréquence, le contenu, le nombre, la variété, la présence et la proximité des relations ont tous été bousculés.

Ainsi, sommes-nous toujours en attente d’un retour à la normalité? Est-ce une autre finalité à atteindre?

Se connecter à soi

Si le leader ne prenait que quelques secondes pour s’arrêter lorsqu’il ressent un essoufflement, un besoin de régulation, une attente en lien à une quête et non une finalité à atteindre et qu’il se ramènerait au moment présent grâce à la conscience de soi… ET s’il était simplement curieux et bienveillant par rapport à lui-même et qu’il se demandait « Quel est l’impact de cette perspective « Finalité à atteindre » sur moi ?… ET si cet impact n’était pas celui souhaité, combien de temps resterait-il accroché à cette perspective sachant qu’elle ne lui permet pas d’atteindre le mieux-être individuel et collectif?

Et si cette perspective faisait partie de ses automatismes, de ses biais inconscients ou de ses apprentissages acquis lors d’expériences passées? Et si elle activait seulement les mécanismes inconscients et les réponses automatiques pour obtenir des résultats? Par exemple, je vais refaire le plein à la fin du projet ou à mon prochain jour de congé… je vais refaire le plein en prenant mon petit verre ou en magasinant en ligne ce soir… Que génère cette perspective « Finalité à atteindre » qui le propulse tellement vers un gain à atteindre dans le futur et le priver d’un gain dans le moment présent? Qu’est-ce qui est priorisé? Qu’est-ce qui doit être réaligné en lui?

Et s’il existait une perspective plus simple, plus porteuse de sens et de sérénité? Et si je choisissais un « Processus à vivre » à la place d’une « Finalité à atteindre »?

Un Processus à vivre

Chaque leader est unique, riche en perspectives, en diversités et en ressources. Vos équipes et vos organisations ont besoin de vos perspectives qui reflètent votre mieux-être et vous permettent de vous accomplir tous ensemble!

C’est pourquoi l’équipe HODYSS privilégie la perspective « Processus à vivre », car elle honore une connexion et une présence à soi plus élevée et fait émerger le mieux-être individuel qui impactera le mieux-être collectif. Cette perspective favorise la prise de conscience du soi, permet de prendre du recul, de voir le temps comme une opportunité ici et maintenant, d’utiliser sa créativité afin d’entrevoir de nouvelles possibilités et d’oser de nouvelles actions afin de faire des choix porteurs qui énergisent. En bref, cette perspective vous permet de vous reconnecter à vous-même, de vous autoriser l’espace qui vous reconnectera de nouveau à votre flow et offrira un réel levier d’action pour ici et maintenant.

En conclusion

Alors quand vous penserez à accroître votre niveau d’énergie dans le futur, nous vous invitons à explorer le « Processus à vivre » plutôt que de viser une quête ayant une « Finalité à atteindre »! Nous sommes convaincues que le mouvement que vous allez ainsi créer changera votre dynamique individuelle et impactera votre dynamique collective! Nous vous souhaitons donc d’oser faire ce changement!

Si certains d’entre vous désirent partager leur point de vue suite à cette lecture, nous serions très heureuses de vous entendre. Vous pouvez nous écrire à info@hodyssevolution.com.

 

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